28.09
au 17.10
2024
Zone
Zital
Ankorondrano
Artistes
Flow Movement
Chorégraphie-Madagascar
INSTAGRAM–Flow Studio
Flow Movement
Madajazzcar Festival
FB—Madajazzcar
Festival (official)
FANJAR
intègre le monde des arts appliqués après un passage à la faculté de droit et des études de Design Produit / Architecture d’intérieur à Paris, France avec une constante sensibilité à l’écologie.
Elle découvre la gemmologie en rentrant au pays et une autre passion naît : celle pour les minéraux, une passion qui la mènera vers le design de bijoux pour des marques locales : Pierre d’Argent, NAVA (Gemma Madagascar depuis 2020).
Son parcours académique en arts appliqués lui a révélé des possibilités infinies de techniques et de styles et depuis 20 ans elle approfondit sans cesse la recherche de son identité artistique, notamment dans le collage et le recyclage tout en continuant à explorer de nouvelles pistes de création.
En 2018, elle participe à l’exposition « FLUX » ( levée de fonds pour l’AMADIA ) et en 2023, ses
œuvres ont suscité un déferlement d’émotions lors de la première édition de l’exposition « Antson’ny tontolo miaina » (Interpeller le vivant).
En avril 2024, FanjaR a présenté sa première exposition en solo « Flow with Emotions » qui marque une autre étape dans ses créations, au Flow Gallery, Antananarivo.
Facebook : https://www.facebook.com/fanjartist
Instagram : @fanjar_artiste
Collaboration avec Iandry Randriamandroso
La parade du Tsakodara, 2024
Acrylique et collage papiers sur canvas
100 x 100 cm
Fifaliana Nantenaina
Fifaliana Nantenaina est né en 1991 à Antananarivo, et a assisté lors des premières années de sa vie aux tournages de plusieurs réalisateurs.
Il travaille souvent avec le réalisateur LOVA Nantenaina en tant que cadreur ou photographe pendant des tournages de film documentaire.
Remarqué par son documentaire « Anay ny lalana « ou « La route est à moi », sélectionné en compétition internationale pendant le festival du film court de Clermont-Ferrand en 2016, il décide d’axer son travail photographique vers le corps surtout avec ses portraits de nu, mais tombe en même temps sous le charme de la street photo.
En 2020, il fait sa première exposition intitulée : Instantanée de Résilience en collaboration avec l’artiste plasticienne Inés Ramerison.
Son dernier projet photographique retrace l’accaparement des terres cultivables par les riches à Antananarivo.
Fifaliana Nantenaina, artiste visuel engagé, trouve que l’air pollué des métropoles devient le ciel que partagent les humains et les oiseaux, tous deux prisonniers de la même atmosphère souillée.
Transcendance, 2024
Photographie sur papier
100*60 cm
Les plumes des oiseaux, délicates et magnifiques, représentent le lien intrinsèque entre tous les êtres vivants. Elles reflètent la beauté et la diversité de la nature,
des éléments essentiels à notre survie et à notre bien-être.
En les intégrant à la nudité artistique, l’idée est d’illustrer comment notre existence est étroitement liée à celle des autres êtres vivants et à notre écosystème.
Ainsi, ces portraits visent à susciter une prise de conscience de la fragilité de notre existence sans les autres, sans l’écosystème. Ils soulignent
l’importance de préserver notre environnement et de cultiver des relations humaines harmonieuses et respectueuses. Car sans les autres, sans la nature, nous sommes incomplets, vides. Les plumes des oiseaux, portées par des corps nus, incarnent cette interdépendance essentielle et nous invitent à réfléchir à notre rôle et à notre responsabilité au sein de cet équilibre fragile.
L’homme seul. IRERY, 2024
Film
C’est l’histoire d’un homme qui passe sa journée à regarder le ciel, attendant quelque chose. À la fin de la journée, il ne voit rien mais trouve une
plume par terre. Pendant un instant, il semble se métamorphoser avec l’univers paysager. Comme une âme errante sans attache, il erre et
s’arrête dans une clairière paisible et s’allonge au sol, regardant une plume en ciel, symbolisant une métamorphose. La plume tombe
doucement sur lui, embrassant l’être entier en même temps que son environnement.
L’artiste plasticien Iandry Randriamandroso vit et travaille à Las Vegas, Nevada, États-Unis.
Artiste communautaire, peintre et muraliste, designer graphique et éducateur, il enseigne également l’art à l’université de Nevada, Las Vegas.
Iandry Randriamandroso a un BFA (licence) de St. John’s University et un MA (Master) in Community Arts du Maryland Institute College of Art .
Son objectif est de créer un art inclusif et accessible à tous. Il se spécialise dans la création d’œuvres d’art visuelles et mixtes qui se concentrent sur des sujets environnementaux et sociaux.
Il utilise ses œuvres d’art comme outils éducatifs pour faciliter des présentations pratiques et inclusives, des ateliers d’arts communautaires, des classes d’art et des projets de fresques murales dans des lieux publics et privés.
La passion de Iandry pour les portraits des oiseaux en dessin a commencé quand il faisait des recherches sur les oiseaux locaux à Baltimore, Etats-Unis pour plusieurs projets de fresques murales.
Johary Ravaloson
Né à Antananarivo, ancien de St-Michel, Johary Ravaloson étudie le droit à l’université de Paris 2 – Assas puis soutient une thèse de Doctorat à La Réunion en 2002. Pratique et enseigne, tout en écrivant romans et nouvelles, à La Réunion puis dans sa ville natale. Depuis 2016, vit en France et se consacre à l’écriture. Traduit également et édite. Les éditions Dodo vole fondées avec son épouse Sophie Bazin en 2006 mettent en valeur les arts et les littératures du sud-ouest de l’océan Indien, à travers des collections jeunesse bilingues – Dodo d’artistes, Dodo bonimenteur (contes), DOcDOc (documentaires) – et une collection de littérature adulte, dont la revue Lettres de Lémurie laquelle publie annuellement depuis 2018 vingt-quatre auteurs de la région, en français ou dans leurs langues avec une traduction française.
Les oiseaux d’Iandry
Dans la forêt : beaucoup d’oiseaux Beaux oiseaux, oiseaux de la forêt Aimables oiseaux / on veut vous aimer
(Lala sy Noro)
1. Les oiseaux d’Iandry n’existent qu’à Madagascar Dans nos cieux, des ailes rêvées
2.Le martin pêcheur dans la forêt
bel oiseau bleu chasse sur l’étang des marais C’est un bonheur rare, très rare
3.Il est partout le cardinal, bel oiseau rouge Partout sur l’île vit le cardinal,
il a franchi la mer pour être présent dans les îles autour. C’est un sacré lascar, on ne s’en lasse pas
4.Les perruches sont inséparables, beaux oiseaux verts ne chantent que dans les broussailles ou forêts touffues Vert gris, gris vert,
On les trouve de plus en plus difficilement
5.Il est là-bas le coua huppé,
près de l’eau, les marécages et les mangroves Belle voix, belle huppe
On a vraiment de la chance d’en rencontrer
6.L’eurycère au beau plumage noir et roux et son bec busqué bleu clair nacré
ne se trouve plus que dans
les parcs nationaux du nord-est Masoala, Marojejy, Makira, Mantadia.
7.Les grives de la montagne d’Ambre sont des oiseaux-chanteurs
Elles imitent tout ce qu’elles entendent Elles n’existent plus
Que dans la montagne d’Ambre
8.Le râle avec son long bec fin
le dos courbé sur ses hautes pattes pioche insectes, vers et écrevisses dans la végétation dense des marais On en voit de moins en moins
9.Les gravelots hantent les rives des lagons les mangroves, les marais et les lagunes Menace sur l’habitat, menace de disparition
10.Près de la mer, sur les rives rocheuses nichent les glaréoles
elles traversent la mer pour migrer en Afrique
menacées là-bas, menacées ici Disparaîtront ici et là-bas
11.Le passereau asity ou philépitte chante sur une branche élevée
Il ne se trouve plus que dans
les parcs nationaux du nord-ouest
12.La moucherolle chante en volant Au-dessus des canopées
Mouches gobées au vol en chantant Plus de canopée, plus de mouche gobée Plus de vol, plus de chant
de la moucherolle
13.La caille ne vole pas loin chasse dans les broussailles chante perchée sur une branche Le feu brûle les broussailles
La caille, la caille…
14.Tous ces oiseaux menacés Déforestation, dégradations des habitats
le feu, le bétail, l’exploitation du tout par l’homme
15.Les oiseaux d’Iandry n’existent qu’à Madagascar Des beaux oiseaux en forêt
Sur nos murs que des rêves éveillés
16.Les oiseaux d’Iandry n’existent qu’à Madagascar Bientôt n’existeront plus
ni ci ni là, nulle part.
Ne demeure que la mélancolie des ailes perdues.
Johary Ravaloson
Kiady Ratovoson
Kiady a étudié le design environnemental (une discipline regroupant l’architecture, le design d’intérieur et le landscape design) à l’Université de Donghua à Shanghai. Ensuite, il s’est spécialisé dans le design d’intérieur en Italie à l’Université Politecnico di Milano. À son retour à Madagascar fin 2023, il a fondé KR Atelier, sa marque d’art mobilier, en créant des objets qui brouillent les frontières entre l’architecture, le mobilier et l’art. Il y fusionne son héritage malgache avec son identité internationale acquise à Shanghai et à Milan, donnant ainsi naissance à un mouvement esthétique où les formes, les matières locales et le savoir-faire artisanal sont essentiels à chaque produit.
Parallèlement, il a ouvert son studio de design d’intérieur, KR Studio, dont l’objectif est de créer de riches expériences avec une identité forte et distinctive pour chaque projet, en adoptant une nouvelle approche de l’architecture intérieure sur mesure. Il combine un style narratif, texturé et ludique, tout en explorant la dualité entre le moderne et le traditionnel, ce qui constitue ainsi la base de chaque concept.
En tant que designer, les oiseaux représentent pour lui une immense source d’inspiration tant sur le plan physique que sur le plan idéologique.
Dia Vorona
Collaboration avec FanjaR
Assise pour « observer les oiseaux » en chute de bois et chute de cuir
« Inspiré par le rôle des oiseaux en tant que sentinelles de la nature, j’ai créé une collection de mobilier qui transforme cette inspiration en œuvres d’art fonctionnelles. Cette série, composée de luminaires et d’assises, reflète ma vision du lien profond entre les oiseaux et notre environnement. Les oiseaux sont des symboles puissants de liberté, de légèreté et de connexion entre la terre et le ciel. Ils jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes, mais ils sont aussi incroyablement vulnérables à la dégradation de l’environnement. À travers mon travail, je voulais mettre en lumière cet équilibre délicat. Cette installation n’est pas seulement fonctionnelle ; elle est profondément symbolique. La chaise longue représente notre connexion à la terre, un lieu sûr pour se reposer, tandis que l’installation lumineuse évoque la liberté des oiseaux et leur rôle de gardiens du ciel. Ensemble, ils nous rappellent l’équilibre entre protection et envol, entre ancrage et aspiration vers un avenir plus durable. »
Sage nest
La chaise longue “Sage nest” s’inspire du nid d’oiseau, un espace qui représente à la fois la sécurité, la chaleur et la protection de la nature. Les matériaux – bois recyclé et sisal – ont été choisis pour leur respect de l’environnement, en adéquation avec mon engagement pour un design durable.
MASAMI
De nationalité japonaise, Masami a obtenu son diplôme de l’Université d’Art de Joshibi au Japon en 1998, et s’est concentrée pendant ses études sur le tissage, la teinture traditionnelle et moderne, la fabrication de Kimono et “Fiber Art ». Elle a ensuite été diplômée de l’université d’Art du Japon et de l’École Supérieure d’Art de La Réunion, où elle réside depuis 2012. Depuis le début de sa carrière, Masami crée des sculptures, des installations et Land Art à partir de fibres naturelles et de fils de cuivre, qui résonnent avec une quête personnelle profonde.
Masami appelle cette quête artistique et intime : « La force de la vie » qu’elle définit également comme sa propre notion de la liberté. Elle centre son exploration artistique sur cette force de vie et entretient un lien intuitif avec le vivant et l’énergie vitale qu’elle y perçoit.
Grâce à son éducation artistique diversifiée et à sa double formation, elle a développé une approche singulière qui marie les influences esthétiques du Japon et de La Réunion. Son travail, imprégné de cette dualité culturelle, crée un dialogue harmonieux entre l’Orient et l’Occident.
Au travers de ses créations, elle s’engage dans une quête artistique visant à révéler des messages profonds, invitant l’humanité à prendre conscience d’une existence en symbiose avec l’écosystème, tout en explorant la cohabitation sur notre planète et au sein de l’univers. Ses œuvres, véritables poèmes visuels, incitent à une réflexion introspective sur notre rôle dans la toile complexe de la vie, éveillant la sensibilité collective aux liens qui nous unissent à notre environnement et à l’universalité de notre expérience humaine.
Elle a étendu la portée de son art bien au-delà des frontières, avec des expositions notables à Soho à New York, à Miami, à Paris et plus largement en France, et dans des pays tels que Croatie, Allemagne, Italie, Nouvelle-Zélande, Japon, Cameroun, Israël et enfin Madagascar. Ces expositions internationales lui ont permis de toucher des publics variés et de recevoir une reconnaissance mondiale.
Son exploration artistique souligne la richesse de la diversité culturelle et témoigne de la puissance de l’art en tant que vecteur de connexion et de compréhension universelle. Pour Masami, l’art a le pouvoir de transformer, élever et guérir. Elle estime qu’en tant qu’artiste, sa mission est de toucher les âmes et inspirer une nouvelle perception de la réalité. Elle souhaite inviter à explorer les mystères de l’existence, à embrasser l’infini des possibilités et à célébrer la beauté et la complexité de la vie.
La Joie, 2024
La Liberté, 2024
La Sagesse, 2024
Dessin en stylo sur papier
42*54 cm
« Le chant des oiseaux trouve un écho lointain en moi, c’est peut-être parce que 75% du corps humain est composé d’eau, ce qui fait que la vibration émise par leur chant résonne en nous et nous fait du bien, comme il équilibre l’écosystème forestier. »
Na Hassi
Depuis 2003, Na Hassi aime expérimenter son écriture dans tous ses états, sous toutes ses formes et sur tous les supports.
En 2013, elle a travaillé son Master sur « les images et dynamiques du recueil de poèmes Simple Voyelle d’Esther NIRINA ». En 2017, Arirarira Arts Project sort son album Prozodik. En 2021, RanjaSoa Publishing édite son premier recueil de poèmes : Zana-bolana Femme Lunaire. Depuis 2019, elle écrit dans Indigo Le Mag et depuis 2020, elle est rédactrice principale du magazine culturel international Mozaik.
Elle a participé aux événements culturels suivants :
Tournée nationale des Alliances Françaises – 3 villes – 2012
Lecture poétique Nofy Teny de Vanga
Tournée nationale des Alliances Françaises – 9 villes – 2022
Concert poétique de Zana-bolana Femme Lunaire avec Brouk&Zia
Tournée nationale des Alliances Françaises – 3 villes – 2022
Spectacle pluridisciplinaire Flow’Raison de Harivola Rakotondrasoa
Tournée nationale des Alliances Françaises – 3 villes – 2024
Spectacle musical RunMada avec deux artistes réunionnaises
L’art au quotidien – Fondation H Andraharo – 2019
Ecriture et performance au vernissage inaugural de la galerie Fondation H Andraharo avec les oeuvres de Madame Zo
Ny hatsarana – Goethe-Zentrum/CGM Analakely – 2020
Vidéo dans le cadre du #meinOrt – projet digital pendant confinement
Zana-bolana – Goethe-Zentrum/CGM Analakely – 2021
Tournage et spectacle en ligne sur la page Facebook du Goethe- Zentrum CGM dans le cadre de la sortie officielle du recueil de poèmes de Na Hassi
Festival Regards Croisés sur Diégo-Suarez – 2022
Résidence artistique à l’Alliance Française de Diégo-Suarez avec Denis Rion
Bientôt je vous tisse tous – Fondation H Ambatomena – 2023/2024 Exposition inaugurale et
performances de 10 poèmes en Hommage à Madame Zo d’avril 2023 jusqu’en février 2024
Kitantara – Goethe-Zentrum/CGM Analakely – 2023
Spectacle poétique dans le cadre du Slam National XIV
De bons baisers de Tanà – Cité des Cultures Antaninarenina – 2024 Performance au vernissage inaugural de l’exposition de l’Union des Photographes Professionnels de Madagascar au centre culturel de la Fondation BOA
Résilience du Vorombola, 2024
Collage carton et textile
Soga, voile, carton, CD, bois
120*65 cm
Rappeler les traits caractéristiques du Vorombola et interpeller sur ses conditions de vie en captivité. La disposition des textes, éparpillés en désordre et parfois de façon maladroite ou irrégulière, se présente pour rappeler les panneaux d’orientation (désorientation) disséminés dans le parc. Le choix des CD veut faire rayonner l’œuvre dans la lumière et faire écho à la splendeur spectaculaire du Vorombola. Le corps de l’oiseau en CD entier cherche à faire refléter l’image du spectateur dans le Vorombola. Cette partie fonctionne comme une sorte de jeu de miroir où l’humain se « reflète » dans l’oiseau. La partie “vibrante” ou “pendante” de l’œuvre tient à amener de la légèreté, de l’envol avec des morceaux de texte avec les termes “bruissent” et “vibrantes” des deux côtés, tout en insistant sur le déséquilibre entre l’existence « figée » et la liberté de laisser porter par le vent.
OLIVIA NY ANDRY BOURGOIS
La jeune artiste plasticienne Olivia Bourgois nourrit son imaginaire débridé du vivant avec lequel elle tisse un lien conscient. Dans sa démarche artistique, elle aime explorer des expériences multisensorielles où elle met la nature au cœur de sa création. Elle utilise notamment le recyclage et les savoir-faire artisanaux pour lui rendre hommage.
EXPOSITION COLLECTIVE:
• 2024: Memoria: récits d’une autre Histoire, Fondation H, Antananarivo Madagascar
• 2023: Artis-Tsika, Antananarivo, Madagascar
• 2022: Fahafana Maneho, Antananarivo, Madagascar
• 2022: Cla Event, Antananarivo, Madagascar
• 2021: Akoor digue, Antananarivo, Madagascar
• 2021: Tamotamo café, Antananarivo, Madagascar
PERFORMANCE
• 2022: finissage de l’exposition Cellules humaines, C’est lui l’humain, Fondation H, Antananarivo Madagascar
• 2021: video mapping, Majunga Madagascar
EXPOSITION PERSONNELLE
• 2022: Cellules humaines, C’est lui l’humain, Fondation H, Antananarivo Madagascar
CONCOURS, PRIX
• 2022: ex-æquo Lauréate au prix PARITANA, Fondation H, Antananarivo Madagascar
• 2021: direction artistique du court métrage Catarcis, Antananarivo Madagascar
RÉSIDENCE ARTISTIQUE
• 2024: Regards croisés, Diego Suarez Madagascar
• 2022: Regards croisés, Diego Suarez Madagascar
WORKSHOP
• 2023: sous le regard de l’artiste plasticien Temandrota, Hakanto Contemporary, Antananarivo Madagascar
PUBLICATION
• 2022: couverture du No Comment Madagascar
• 2022: Magazine Mozaïk, article sur la résidence Regards croisés
TABLE RONDE
• 2024: Memoria: récits d’une autre Histoire, Explorer l’intime pour mieux construire nos mémoires collectives, Antananarivo Madagascar
• 2024: Memoria: récits d’une autre Histoire, sororités, regroupement d’artistes: limites et force du collectif dans le contexte de l’insularité, Antananarivo Madagascar
Papango, 2024
Installation
Taille 2m de hauteur
Nid 120 cm de diamètre
« Le papango plane entre ciel et terre, messager silencieux reliant les mondes. Il emporte avec lui les souvenirs d’hier et les espoirs de demain, tout en restant ancré au sol. Comme un cerf-volant, il flotte, fragile mais libre, reliant l’humain au spirituel. Il symbolise ce moment suspendu, où la mémoire touche l’éphémère et où la matière raconte l’invisible. C’est un hommage à l’équilibre entre l’envol et le retour, à la vie qui résonne au-delà de l’instant. »
Saida Augustine
Elle est née et a grandi à Madagascar. Elle a également passé une partie de son enfance en Grande Comore et son adolescence à Mayotte. Aujourd’hui, elle vit et travaille en région parisienne.
Artiste visuelle chercheuse, sa pratique combine la photographie, l’écriture, la peinture et l’artisanat. Son travail questionne les relations interpersonnelles, le rapport à la nature tout en explorant les notions de mémoire, de féminité, ou encore de liberté.
Elle a notamment travaillé sur une série d’autoportraits inspirée de tableaux de grands peintres Malgaches et qui porte sur les questions liées aux notions de représentations et d’identités sur le territoire Malgache.
2022 marque une étape dans sa pratique, elle s’initie à la broderie et à la vannerie d’art. Animée par des interrogations liées à l’expression de la féminité, aux symboles et à la nature, elle mène une série de créations qu’elle souhaite tournée vers le présent à partir de savoir-faire ancestraux. Le geste fait désormais partie intégrante de sa pratique qu’elle allie à son médium de prédilection, la photographie.
Pour Saïda Augustine, l’oiseau symbolise la liberté, la détermination et la foi. À l’image d’un trait d’union, l’oiseau est celui qui relie la terre et le ciel, le tangible et l’intangible.
Elle aime imaginer que la femme comprenne le langage des oiseaux, qu’en elle existe une intelligence intuitive qui lui permet de comprendre le monde animal et végétal et d’en interpréter les signes.
La femme arbre, 2024
Photographie, impression sur tissu par sublimation et broderie
1m20 X 1m70
« L’oiseau, symbole universel de l’âme est le lien entre le visible et l’invisible.
(…) Je souhaite raconter l’histoire de la femme arbre, celle qui puise en elle et trouve le chemin de son foyer, de son intelligence intuitive. Celle qui parle le langage des arbres et des animaux.
Celle dont le corps est le canal entre le ciel et la terre.
Celle qui féconde et porte l’œuf jusqu’à l’éclosion.
Celle qui symbolise la création et qui donne la vie à l’image du sol fertile et de la terre nourricière. »
VERENA KONRAD
Elle est une artiste plasticienne et enseignante en arts visuels qui vit et travaille à Madagascar et en Allemagne.
La nature, l’environnement et la fragilité de ses systèmes sont au centre de ses préoccupations et elle espère inspirer les gens avec ses œuvres d’art. Ses créations, qui vont des vêtements à l’installation et aux performances, incitent à se connecter plus profondément avec la nature afin de la protéger. Verena pense que nous nuisons tous à nos écosystèmes et de ce fait, nous menaçons également les différentes espèces d’oiseaux et leur environnement.
Verena Konrad travaille principalement avec des déchets de bouteilles en plastique, du tetrapak, du plastique, du carton ou du papier, en utilisant les techniques de découpage, assemblage et sculpture.
Verena Konrad approfondit différents thèmes dans des projets artistiques variés tels que « The Capes » (depuis 2015), « The Essence Cores » (depuis 1998), et « Untitled Work » (depuis 1998).
Verena Konrad a participé aux expositions d’art suivantes :
« Allgäuer Festwoche », Kempten (5x), Allemagne
‘Germany’, Stuttgart , Germany
« Glashaus », Karlsruhe, Allemagne;
« Le mental dans l’art », Nürtingen, Allemagne;
« Mäzene gesucht », Nürtingen, Allemagne;
« Easy art », Antananarivo, Madagascar;
« Autoportrait porté », Antananarivo, Madagascar;
« Fako », Antananarivo, Madagascar;
“’Das Haus”, résidence d’artiste et exposition, Antananarivo, Madagascar.
“’Les arbres de noël”, (6x), Antananarivo, Madagascar;
‘Bas quartier’, Antananarivo, Madagascar;
‘Salon de déchets’, Antananarivo, Madagascar;
Verena Konrad cherche à créer des œuvres qui nous permettent de vivre de nouvelles expériences.
Son installation “M’entendez-vous ?” combine un morceau artificiel de forêt/nature créé à partir de déchets et un collage sonore de divers bruits d’oiseaux générés artificiellement. Elle nous invite à aiguiser et à mettre en question notre perception. Percevons-nous vraiment la nature ? Ou bien est-elle si évidente que nous ne commençons à penser à elle qu’en son absence ? Avec son installation, Verena Konrad crée un espace naturel artificiel. Les visiteurs sont invités à imaginer, écouter, sentir et à se poser la question : “Quelle signification a la nature pour moi/nous ?”
Derrière son travail pour “Antson’ny tolon’olo maina” se cache une profonde préoccupation et une relation intime avec la nature.
Il aime dire que son travail est un effort pour créer, à côté du monde réel, un monde plus humain. Il envisage ses créations comme un dialogue entre les hommes et le cosmos. Il se définit comme un passeur d’émotions. Ce qui compte pour lui, c’est de voir vivre ses projets « en résonance » avec le plus grand nombre.
Xa Fischer considère qu’il a le plus grand terrain de jeu du monde pour un créateur. Grâce aux milliers d’artisans que l’on trouve dans les rues d’Antananarivo, la capitale malgache, il peut expérimenter à l’infini le rapport entre cultures ancestrales, artisanat traditionnel et art contemporain.
Né à Lyon en 1972, il étudie l’histoire à l’université Jean Moulin Lyon 3, puis, il décide de vivre sa passion en rejoignant son frère au sein du studio graphique Terre de Sienne. Durant 7 ans, il travaille comme directeur de création pour le secteur culturel. En 2003, il décide de fonder son propre studio et commence à intégrer à son travail de graphiste, une réflexion autour de l’objet. C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser au recyclage et à l’éco-conception.
En 2008, ses recherches le conduisent à Madagascar. Durant 10 ans, il va effectuer des allers- retours pour étudier l’artisanat malgache. C’est à cette période que son premier projet personnel débute. « Différent » (2013-2019) lui permettra de commencer une nouvelle carrière en tant qu’artiste.
En 2020, il décide de s’installer à Antananarivo pour poursuivre ses recherches. Influencé par les théories de Walter Gropius, il décide d’ouvrir un atelier pour questionner le rapport entre artisanat et création contemporain contemporaine. Il se spécialise dans la fonte traditionnelle, le recyclage de l’aluminium et du laiton ainsi que dans la sculpture à la cire d’abeille.
En 2021, en collaboration avec l’artisan Dieudonné Razafinjatovo, il réalise pour Ravinala airports une sculpture de sept mètres de haut en bidon recyclé.
En 2022, Xa Fischer est lauréat du programme « Mondes Nouveaux » lancé par le ministère de la culture français. Le projet « Kaz’monde » implanté sur l’île de la Réunion lui permet de faire connaître son atelier à un plus large public. La même année, il lance le projet « Lumière théâtre » qui propose, grâce à des objets du quotidien de rendre l’art « fonctionnel » et accessible à tous. Il offre durant deux ans une main-photophore et des bougies dans les quartiers déshérités d’Antananarivo.
En 2023, il commercialise ses premiers objets design en France notamment au musée du quai Branly. Une reconnaissance pour tous les artisans malgaches avec lesquels il travaille.
LE JARDIN NOIR
Panneau en bois / Peinture
Table brûlée
Banc en pierre
Sculpture bronze recyclé
Trois oiseaux en aluminium patiné recyclé
« Le veilleur regarde cette trace où fut la vie.
Les oiseaux sautillent de poussière en cailloux.
Mainty, le silence du jardin. »
(…) L’homme, depuis toujours, veut domestiquer la nature pour qu’elle le nourrisse et les
protège, un symbole de toute-puissance en somme.
Notre jardin évoque, un monde post-réchauffement-climatique ou plus rien, ou presque, ne pousse.
Un jardin, sombre, poussiéreux, aride qui remet l’humain face à sa fragilité. Ce que l’homme croit
acquit depuis des millénaires peut donc disparaître.
Mais ce jardin est paradoxal, car tout comme les haut-plateaux malgaches qui ont subi la
déforestation, il reste beau. Tristement beau. Cela met en lumière la difficulté de parler de
protection de l’environnement.
Mainty, le silence du jardin… Une invitation à la rencontre, à la réflexion et à l’action.
Direction artistique
Ihoby
Rabarijohn
Initiatrice du projet Antson’ny tontolo miaina, curatrice d’art et Art Advisor, elle a fait partie de l’équipe noyau qui a organisé et promu la première Pavillon de Madagascar à la Biennale de Venise en 2019.
Elle fut la coordinatrice …
Cécile
Bourne – Farrell
Cécile Bourne – Farrell est curatrice d’art pour des structures publiques et privées.
Depuis 2015, elle est curateur invitée par le département de Recherche sur la Guerre de King’s College de Londres et de Arts Cabinet à Londres.
Initiatrice du projet Antson’ny tontolo miaina, commissaire d’exposition et Art Advisor, elle a fait partie de l’équipe noyau qui a organisé et promu la première Pavillon de Madagascar à la Biennale de Venise en 2019.
Elle fut la coordinatrice de l’exposition du photographe Malgache le plus renommé dans l’île, Pierrot Men, au festival PhotoSaintGermain en 2019 (23e édition Paris Photo).
Elle a aussi participé à des projets artistiques pour la promotion d’artistes et designers Malgaches (Diary Nofy / membre du comité de sélection pour l’appel à projets « Demain sera Mien 2020 » / curatrice de l’ exposition « Instantanés de Résilience » de Fifaliana Nantenaina et Ines Ramerison en 2020 / coordinatrice de la première édition de Tana Design Week (2022) / curatrice des expositions à Flow Gallery : « Toy ny Ranomasina » de Richianny Ratovo en 2022 / « Essence de l’âme » de Dadee Andrianaivoson en 2023, « Flow with Emotions » de FANJAR en mai 2024, « Our Birds, Ny Vorontsika » de Iandry Randriamandroso en septembre 2024 / curatrice de l’installation « La Voix, le Loin » de Raharimanana au Musée de la photographie de Madagascar en 2023.
Elle a pris part à l’organisation de différents projets culturels internationaux (Art Exception d’Afrique : Africa 2020, Artcurial, Paris / La Voix, le Loin, Raharimanana, Musée de Bibracte, Centre International d’Art et du Paysage de l’île de Vassivière…).
LinkedIn : http://linkedin.com/in/irabarijohn
Cécile Bourne – Farrell, curator
+44(0)7949959726
NW19UY London
https://www.cecile-bourne-farrell.com/
Aica, Awita and Cimam member
Present and up-coming:
-‘Mers, Terres & Corps traversés’/‘Seas, Lands & Bodies Crossed’, April 28th. till May 21, La Traverse, Marseille with Malala Andrialavidrazana, Francis Alÿs, Shivanjani Lal, Louisa Marajo, Tuli Mekondjo, Otobong Nkanga and Jean-Paul Thibeau https://www.latraversemarseille.fr/event
-‘Antson’ ny tontolo miaina/Interpeller le vivant’, Antananarivo, Madagascar, May 20-June 5th., with Malala Andrialavidrazana, Dadee Andrianaivoson, Cyrille Cornu, Fanjar, Felana Rajaonarivelo, Mickael Green , Nature Attitude, Miora Rajaonary, Landry Randriamandroso, Richiany Ratovo, Mialy Rajjhonson a collaboration with Ihoby Rabarijohn, co-curator
-‘A Dobradiça biennale’, Mação, Portugal, 2023 https://adobradica.com/WHAT
-Curator of visual materials on the project, Mapping Injury, Principal Investigator, Vivienne Jabri, funded by a UKRI Frontier Research Grant (Horizon Europe Guarantee), King’s College London.
Amalia Ramanankirahina
Elle est une artiste plasticienne franco-malgache dont la pratique artistique diversifiée inclut le dessin, les installations et les photomontages. Titulaire d’un master en conservation-restauration des biens culturels de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, elle mène une carrière parallèle en tant que restauratrice d’œuvres d’art dans des musées nationaux renommés tels que le musée du Quai Branly. Elle a enseigné à l’Université Paris I et intervient régulièrement à l’Institut National du Patrimoine (INP).
Amalia a participé à de nombreuses expositions à l’international, notamment « Mémoria » à la Fondation H à Antananarivo (2024), « The View From Here », une exposition itinérante entre les États-Unis et Dakar, « Afrotopia » aux Rencontres de Bamako (2018), « Guess Who’s Coming to Dinner? » à la Richard Taittinger Gallery (2015) à New York, et les Biennales de Dakar (2010, 2012).
Son œuvre explore les thèmes des migrations, des ruptures et des métissages, en tissant des liens entre son expérience personnelle et sa biographie franco-malgache. Elle s’interroge également sur l’exploitation des ressources naturelles en écho avec l’histoire des déplacements humains et des destructions coloniales. Refusant toute assignation identitaire fixe, son travail est en constante évolution.
Son travail artistique a été publié dans la revue américaine Transition et par l’African Photography Initiatives. Elle a également participé à des débats dans des institutions prestigieuses comme la Maréchalerie, l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), le Musée du Quai Branly et dernièrement à la Fondation H à Antananarivo.
Amalia est revenue à Madagascar en 2024 pour une résidence de production dans le cadre de l’exposition « Memoria : récits d’une autre Histoire », où elle poursuit sa série « Jardins d’essais » en référence aux jardins coloniaux, aux migrations humaines à travers le prisme des plantes et des récits botaniques avec l’installation « Échafaudage d’histoires ».
Instagram: @amalia_ramanankirahina
SIte web : www.rama-lesite.com
Nom : Railovy (malgache), Drongo (français), Dicrurus forficatus (Linné)
Origine : Madagascar
ET SI ENTRE RAILOVY ET L’ENVAHISSANTE KALABERA UNE NOUVELLE HISTOIRE D’AMOUR SE RACONTAIT
SUR LES RUINES DU DESASTRE ECOLOGIQUE ?
Description : Passereau, au don d’imitateur sans pareil. Malin, avec une capacité d’adaptation
remarquable, il observe les autres groupes d’oiseaux et imite le chant de leurs prédateurs pour
s’approprier leur nourriture. Un comportement appelé kleptoparasitisme.
Railovy, comme dans les contes malgaches, se révèle un petit roi d’adaptabilité de la forêt.
Nom : Kalabera, Radeka (malgache), Lantana camara (Linné)
Origine : Amérique
QUELLES PUISSANCES PROLIFERANTES POUR QUEL AVENIR ?
Description : Introduite au 19ème siècle, classée EEE (espèce exotique envahissante). Prospère dans les
ruines, étouffe le nid du Railovy, tout en lui offrant un abri. Paradoxalement, cette invasive issue de
l’histoire humaine de notre civilisation agro-industrielle soignerait certaines maladies de la mémoire
humaine. Quelles puissances proliférantes pour quel avenir ?
Nom : Papango (malgache), Busard de Madagascar (français), Circus macrosceles (Linné)
Origine : Madagascar
COMMENT DEVENIR OISEAU ?
Description : Oiseau de proie. classé comme espèce en danger en raison de la destruction de son habitat
causée par la déforestation, l’expansion des terres agricoles et la chasse.
Danse du Papango
Le Papango inspire les Baras à incorporer ses mouvements dans leur danse rituelle complexe appelée la
« Danse du Papango ». Le danseur rapide et précis simule l’attaque, piétine, grimpe, saute. Papango et
humain s’interpénètrent, connectant le monde spirituel et naturel.
Andri Marcel
Né en 1995 à Antananarivo, Madagascar, est un artiste engagé dont le parcours créatif est profondément ancré dans la sensibilisation à l’environnement.
Autodidacte en mosaïque, il se distingue par ses œuvres explorant les visages humains et leurs émotions.
Depuis 2021, il a participé à de nombreuses expositions collectives, utilisant l’art comme un outil de réflexion sociale. Ses œuvres ont été présentées dans divers lieux et événements dans la capitale tels que la Galerie VELLUTINI, où il a participé à l’Exposition “Ephémère”, ainsi qu’au Salon des Déchets au NOVOTEL & Convention. Il a également collaboré à des expositions telles que « Omeo Aina Vao » en 2022 et « Ny Vehivavy » en 2021 à La Teinturerie. Sa formation a été enrichie par le Programme Ainga de la Fondation H en 2022, où il a acquis des compétences essentielles pour structurer sa carrière artistique. En 2023, il a été récompensé par le Prix de la meilleure idée et du meilleur concept pour son projet éducatif environnemental innovant, visant à créer des œuvres d’art à partir de déchets afin de mettre en valeur les espèces endémiques de Madagascar. Ce prix a été décerné par l’AJPER. Il a également participé au Festival d’Art Urbain, un événement annuel dédié à l’art par La Teinturerie Association des Artistes. Il a joué un rôle de mentor en tant que coach artistique pour les enfants dans l’émission DEMOKR’ANKIZY.
Par ailleurs, en 2020, il a mené une initiative de collecte de déchets pour fabriquer des sacs écologiques à partir de matériaux recyclés.
Le travail de Andri Marcel témoigne de l’interconnexion entre l’art, l’environnement et les récits personnels, éveillant les consciences sur les défis environnementaux tout en explorant les vastes possibilités créatives offertes par les déchets.
L’oiseau COUA, 2024
Collage sur toile, lamba soga de Madagascar, tong, sandales, scoubidou.
« L’oiseau COUA » explore la relation entre l’homme et la nature à travers une technique de collage artistique en mosaïque. Des sandales et tongs récupérées, symbolisant le parcours de chaque individu sur cette terre. Ces objets du quotidien deviennent des témoins de l’âme humaine, portant en eux les traces de nos pas et les poussières de notre environnement, de sa terre natale.
« L’oiseau COUA » est une célébration de la vie, de la nature et de l’environnement, un hommage à la beauté qui nous entoure.
technique mixte, collage sur toile, récupération déchet kapa, peinture à l’huile.
67*87 cm
Empreintes de pieds d’enfant rouges comme la couleur pour alerter mais aussi celle de la passion et de l’espoir ?
Neuf oiseaux qui suivent ses pas, neuf, le nombre des espèces de Coua qui n’ont pas encore disparu.
Le Coua, un des oiseaux endémiques de Madagascar, porte ici le souhait de connecter les générations futures, au vivant. Tous ensemble.
PARTENAIRE HORS LES MURS
PARTENAIRES ENTREPRISES
PARTENAIRES COMMUNICATION
PARTENAIRE INSTITUTIONNEL
PARTENAIRES MÉDIAS
AMIS DE ANTSON’NY TONTOLO MIAINA
Performance chorégraphique
©Fireflies
Mialy Rajhonson sur la musique hymne de Antson’ny tontolo miaina par Anjara Rakotozafiarison, Joro Rakotozafiarison, Vatsiahy Ravaloson, Mami Rajaonarivelo sous la direction de Jackie Ranarison (Madajazzcar).
Comment par leur façon d’être au monde, les oiseaux de Madagascar, peuvent véhiculer le message d’espoir sur le soin de la nature et de l’environnement dans l’île ?
Presse
Programme :
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18/09
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Conférence
03-11-15/10
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Talks/Débats
29/09
01-02-03-04-16/10
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Ateliers
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05-12-13/10
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Performance
Des talks (mini conférences) à la salle de conférence Le Gourmet
03 octobre, 17h30 : Iandry Randriamandroso Artiste plasticien, muraliste
11 octobre, 17h30 : Tsiory Randriamanantena, Directeur Musée de la photo
15 octobre, 17h30 : Angelo Zasy, Architecte
Ateliers
29 septembre, 11h : “Future nature?” avec l’artiste visuelle Verena Konrad, atelier familial assemblage (parents avec enfants à partir de 6 ans)
01 octobre, 17h30 : “Relaxing through creating with inspiration from the expo” avec Verena Konrad / After Workshop for adults
02 octobre, 15h : “Ravorona / Les Oiseaux” dessin, découpage et travail de composition pour collage avec les plasticiens FanjaR et Iandry Randriamandroso (10 à 12 ans)
03 octobre, 15h : choix de matières à recycler, travail de récupération avec l’artiste plasticien Andri Marcel ( 13 à 15 ans)
04 octobre, 17h : “Ravorona / Les Oiseaux” dessin, découpage et travail de composition pour collage avec les plasticiens FanjaR et Iandry Randriamandroso (12 à 14 ans)
16 octobre, 16h15 : “Héros de la nature »: Couronnes fait avec différents matériaux, dessin avec l’artiste visuelle Verena Konrad. (enfants à partir de 6 ans).
Performances (gratuites et ouvertes au public)
05 octobre, 17h-19h : concert en partenariat avec le festival Madajazzcar
12 octobre, 17h : performance danse avec le groupe Flow Movement
13 octobre, 11h : performance Tai chi et symbolisme des oiseaux