Artistes
Johary Ravaloson
Né à Antananarivo, ancien de St-Michel, Johary Ravaloson étudie le droit à l’université de Paris 2 – Assas puis soutient une thèse de Doctorat à La Réunion en 2002.
Pratique et enseigne, tout en écrivant romans et nouvelles, à La Réunion puis dans sa ville natale. Depuis 2016, vit en France et se consacre à l’écriture. Traduit également et édite. Les éditions Dodo vole fondées avec son épouse Sophie Bazin en 2006 mettent en valeur les arts et les littératures du sud-ouest de l’océan Indien, à travers des collections jeunesse bilingues – Dodo d’artistes, Dodo bonimenteur (contes), DOcDOc (documentaires) – et une collection de littérature adulte, dont la revue Lettres de Lémurie laquelle publie annuellement depuis 2018 vingt-quatre auteurs de la région, en français ou dans leurs langues avec une traduction française.
Dendrophile a inspiré à Johary ses premiers textes en prose qui jaillissent uniquement en malgache.
Andri Marcel
Andri Marcel, né en 1995 à Antananarivo, Madagascar, est un artiste engagé dont le parcours créatif est profondément ancré dans la sensibilisation à l’environnement.
Autodidacte, il se distingue par son travail de collage en mosaïque et sa pratique singulière de récupération.
Ses premières pièces explorent les visages humains et leurs émotions.
Depuis 2021, il a participé à de nombreuses expositions collectives, utilisant l’art comme un outil de réflexion sociale.
En 2020, il a mené une initiative de collecte de déchets pour fabriquer des sacs écologiques à partir de matériaux recyclés.
Le travail de Andri Marcel témoigne de
l’interconnexion entre l’art, la nature et les récits personnels, éveillant les consciences sur le changement climatique tout en explorant les vastes possibilités créatives offertes par les déchets.
Lors de la deuxième édition de Antson’ny tontolo miana sur les oiseaux de Madagascar (Ravorona), Andri Marcel a montré une étude de « L’oiseau COUA », un des oiseaux endémiques de Madagascar.
Ses œuvres portaient le souhait de connecter les générations futures, au vivant.
Pour l’exposition Dendrophile, Andri Marcel
questionne le lien entre l’homme et l’arbre.
Kiady Ratovoson
Kiady Ratovoson a étudié le design environnemental (une discipline regroupant l’architecture, le design d’intérieur et le landscape design) à l’Université de Donghua à Shanghai. Ensuite, il s’est spécialisé dans le design d’intérieur en Italie à l’Université Politecnico di Milano.
À son retour à Madagascar fin 2023, le jeune designer a fondé KR Atelier, sa marque d’art mobilier, en créant des objets qui brouillent les frontières entre l’architecture, le mobilier et l’art. Il y fusionne son héritage malgache avec son identité internationale acquise à Shanghai et à Milan, donnant ainsi naissance à un mouvement esthétique où les formes, les matières locales et le savoir-faire artisanal sont essentiels à chaque
produit.
Parallèlement, il a ouvert son studio de design d’intérieur, KR Studio, dont l’objectif est de créer de riches expériences avec une identité forte et distinctive pour chaque projet, en adoptant une nouvelle approche de l’architecture intérieure sur mesure. Il combine un style narratif, texturé et ludique, tout en explorant la dualité entre le moderne et le traditionnel, ce qui constitue ainsi la base de chaque concept.
Pour lui, l’arbre est une mère : elle donne, protège, nourrit. Elle vit, vieillit, puis tombe. Sa chute ouvre un nouveau cycle, le début d’une autre vie.
Dendrophile tisse une continuité entre l’arbre vivant et l’arbre transformé, un espace où sa mémoire prend forme, se rend utile et se laisse toucher.
C’est une manière de continuer à écouter l’arbre, même après sa chute, à travers la matière, la forme, l’usage.
Iandry
Randriamandroso
L’artiste plasticien Iandry Randriamandroso vit et travaille à Las Vegas, Nevada, États-Unis.
Artiste communautaire, peintre et muraliste, designer graphique et éducateur, il enseigne également l’art à l’université de Nevada, Las Vegas. Son objectif est de créer un art inclusif et accessible à tous. Il se spécialise dans la création d’œuvres d’art visuelles et mixtes qui se concentrent sur des sujets
environnementaux et sociaux .
Dans Dendrophile, Iandry tient à souligner le message fort d’un des arbres emblématiques de
Madagascar.
FanjaR
FanjaR est artiste plasticienne, designer et assurément dendrophile.
Son parcours académique en arts appliqués combiné avec sa passion pour les minéraux lui a révélé des possibilités infinies de techniques et de styles et depuis 20 ans elle approfondit sans cesse la recherche de son identité artistique, notamment dans le collage et le recyclage tout en continuant à explorer de nouvelles pistes de création où sa sensibilité à l’écologie se déploie.
Depuis la première édition de « Antson’ny tontolo miaina »en 2023, Fanja nous montre différentes facettes de son talent dans des œuvres qui suscitent à chaque fois un déferlement d’émotions.
Dans cette exposition Dendrophile, FanjaR explore sa relation avec les arbres en les personnifiant.
Rado Ramilison
Artiste peintre et dendrophile
Autodidacte, il travaille la peinture acrylique pour exprimer le lien entre le visible et l’impalpable, en explorant la psychologie et les idéaux. Inspiré par les caractéristiques des arbres, il explore leurs relations avec la conscience humaine.
Son travail, à tendance symbolique, soulève des questionnements sur cette symbiose
Noely Ratsimiebo
Noely Ratsimiebo est une artiste pluridisciplinaire, née à Antananarivo. Sa pratique explore les relations entre matière et mémoire.
Formée à l’architecture, elle développe un langage artistique hybride, faits des matériaux dits « pauvres » terre, bambou, papier, fibres pour révéler une puissance expressive, symbolique et poétique à travers une pratique qui croise art, artisanat, écologie et narration.À partir de matériaux bruts, de contextes culturels, des gestes vernaculaires, elle active des formes d’écoute, de réparation et de reconfiguration.
Elle inscrit son travail dans une économie de moyens et dans une esthétique du soin tissant les liens entre le geste constructif et le geste sensible. Profondément ancrée dans les territoires, sa démarche, vise à interroger nos manières d’habiter, de sentir et de réparer le monde.
Les projets prennent la forme d’installations, de sculptures, de performances, ou d’interventions paysagères. Du dessin à l’ espace, Ils engagent une réflexion sur les écologies relationnelles, les héritages invisibles et les gestes modestes qui fabriquent un monde habitable, où le beau aurait sa place, en lien avec des communautés, des savoir- faire artisanaux.
Son dernier projet TADIO, un ikebana de bambou, sculpture-tempête, se veut au travers d’une réflexionsur le biomimétisme, une mise en forme dynamique du design à l’architecture. Elle y explore le temps comme matériau, l’instabilité comme forme, et le souffle comme mémoire.
Elle a également contribué à des projets d’urbanisme régénératif, de résidences collectives ou de curation contextuelle, en tissant toujours le fil de la réparation pour une cartographie sensible.
Sham’Archi
Shama Boudhabhay est architecte HMONP et fondatrice de sham.archi. Son approche repose sur une exploration constante de la créativité. Chaque projet est pensé comme une expérience sensorielle, une mise en scène de la lumière, des volumes et des couleurs, créant des espaces qui surprennent et invitent à la rêverie. Son architecture célèbre le plaisir d’habiter, où chaque lieu devient une découverte, un jeu entre matière et perception, entre mouvement et poésie.
Parallèlement à son travail architectural, Shama développe des collections de design inspirées des formes vernaculaires malgaches, qu’elle revisite avec une touche contemporaine. Elle explore des matériaux naturels comme le raphia et le sisal pour concevoir des tapis, des luminaires et des objets du quotidien, en collaboration avec des artisans locaux dont elle souhaite mettre en lumière le travail. Elle crée également des bijoux, envisagés comme des œuvres d’art à porter, de micro architecture qui s’adapte au mouvement du corps et viennent sublimer le sublimer. Son travail allie savoir-faire traditionnel et contemporanéité, donnant naissance à des pièces à l’éthique audacieuse tout en gardant un fort ancrage local.
Installée à Tamatave, elle s’investit activement dans le paysage artistique et culturel malgache. À travers tous ses projets, bâtis ou écrits, Shama tisse des liens entre l’art, l’espace et l’humain, en insufflant toujours une touche de rêverie et de poésie. Son inspiration principale demeure l’humain : chaque rencontre nourrit sa démarche, et elle multiplie les collaborations avec des artistes et artisans, dont le savoir-faire enrichit chacune de ses créations.
Dendrophile permet à Sham’Archi de relier ses appartenances multiples en déployant les différents symboles de l’arbre.
(Faka Rugs)
Jessica Solomon a été formée à l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne (aujourd’hui rattachée à l’Institut Français de la Mode), a suivi un cursus en design et conception de mode, avec un enseignement approfondi du modélisme, du stylisme créatif et des savoir-faire techniques de la haute couture.
À Paris, auprès de la maison Yiqing Yin, reconnue pour ses robes-armures et ses plis organiques, elle a découvert une approche plus artistique du vêtement. À travers des pièces sculpturales enrichies de broderie, de tissage et d’expérimentations textiles, elle a compris que la création pouvait aussi être celle de la matière elle- même. Cette vision contrastait avec l’enseignement plus classique et conceptuel de la Chambre Syndicale et a constitué un véritable pont vers son expérience suivante chez Akanjo à Madagascar où elle s’était rapprochée des savoir- faire en travaillant main dans la main avec des artisanes textiles malgaches. Ensemble, elles ont inventé un langage créatif commun, capable de conjuguer l’exigence des clients avec une approche plus instantanée et intuitive de la création.Cette expérience lui ouvre une vision plus étendue, pour elle : « ce n’est pas tant le support qui compte que la manière dont l’idée prend forme, pourquoi elle prend forme, et ce qu’elle va changer dans le monde, à son échelle. »
En 2021, elle a fondé Seconde Main, une marque de vêtements pensée autour de la réinvention et transformation de l’existant avec la richesses des mains malgaches. Sa démarche se situe à la croisée du Design Contemporain et du Nouvel Artisanat : il ne s’agit pas de reproduire les gestes traditionnels à l’identique, mais de les mettre au service de la transformation, du détournement et de l’inattendu.
Jessica pense qu’il n’existe pas de hiérarchie entre le geste et l’idée : la main n’exécute pas seulement, elle réfléchit, elle propose, elle oriente et guide.
C’est de cette logique qu’est née, presque par hasard, le projet Faka Rugs qui a commencé avec le tissage des chutes de lisières de fils.
Jessica est convaincue qu’il n’existe pas de frontière claire entre l’artisanat et l’art, car les savoir-faire ont beaucoup à dire et à transmettre.
Dendrophile lui permet de tisser le silence des arbres dans la matière.
Miangaly Elia
Miangaly Elia, artiste plasticienne autodidacte, explore à travers ses œuvres les nuances de la condition humaine. Guidée par une volonté de remettre en question les normes établies, elle puise son inspiration dans ses souvenirs d’enfance, ses rêves, ses émotions et son environnement immédiat.
À travers ses dioramas, médium de prédilection, elle reconstruit des univers intimes où les souvenirs d’enfance, les rêves et les aspirations se mêlent. Ses maquettes, devenues son laboratoire créatif, sont autant de tentatives de donner vie à un monde idéal, loin des contraintes et des attentes extérieures.
Formée à l’origine en architecture, Miangaly Elia s’attache particulièrement à représenter des espaces familiers, tels que des bâtiments, des maisons ou encore des paysages urbains. En s’appuyant sur des références architecturales, des récits historiques, ou sur sa mémoire poétique, elle se propose de matérialiser des scènes de vie miniatures, parfois à caractère onirique, qu’elle souhaite partager et intégrer dans notre réalité.
Avec un regard artistique qui tend vers la sensibilité, elle cherche à sublimer les éléments souvent considérés comme insignifiants ou dépourvus d’intérêt. Voulant donner une seconde vie à ces fragments de réalité, elle invite le spectateur à questionner sa propre perception du monde et à cultiver un regard plus bienveillant envers soi-même et envers les autres.Pour l’exposition Dendrophile, Miangaly Elia explore la mémoire contenue dans la matière du bois.
Joan Razafimaharo
Joan Razafimaharo est architecte titulaire d’une Maîtrise en Architecture de l’Université de Montréal, membre du Royal Architectural Institute of Canada et de l’Ordre des Architectes Malagasy. Elle construit, à travers Madagascar et l’Océan Indien des équipements sociaux et projets bioclimatiques.l’efficacité énergétique et la résilience urbaine. Engagée dans la préservation du patrimoine et les mouvements féministes panafricains, elle contribue à une meilleure compréhension de la mémoire architecturale malgache comme archive vivante de résilience, d’adaptation et d’identité en partageant ses recherches sur Purple Corner ainsi que l’Architecture d’Aujourd’hui, ArchDaily et Bauwelt .
Ses réflexions sur l’architecture, les territoires et la vulnérabilité écologique ont été publiées dans Bauwelt, L’Architecture d’Aujourd’hui et ArchDaily, et son travail créatif a été présenté dans le projet Colours of Africa de Google Arts & Culture x Design Indaba.
Pour Dendrophile, elle veut réunir deux dimensions du thème Arbres à Palabres : la force symbolique de l’arbre comme lieu de paroles et la responsabilité que nous avons envers celles et ceux qui protègent réellement nos forêts. Un travail au croisement de l’architecture, de l’écologie et du témoignage social.
Ihoby Rabarijohn
Initiatrice du projet Antson’ny tontolo miaina, curatrice d’art et Art Advisor, a fait partie de l’équipe noyau qui a organisé et promu la première Pavillon de Madagascar à la Biennale de Venise en 2019.
Elle fut la coordinatrice de l’exposition du photographe Malgache le plus renommé dans l’île, Pierrot Men, au festival PhotoSaintGermain en 2019 (23e édition Paris Photo).
Elle a aussi participé à des projets artistiques pour la promotion d’artistes et designers Malgaches : Diary Nofy / membre du comité de sélection pour l’appel à projets “Demain sera Mien 2020” / curatrice de l’ exposition “Instantanés de Résilience” de Fifaliana Nantenaina et Ines Ramerison en 2020 / coordinatrice de la première édition de Tana Design Week (2022) / curatrice de l’installation « La Voix, le Loin » de Raharimanana au Musée de la photographie de Madagascar en 2023.
Curatrice des expositions à Flow Gallery : «Toy ny Ranomasina» de Richianny Ratovo en 2022 / « Essence de l’âme » de Dadee Andrianaivoson en 2023 / « Flow with Emotions » de FanjaR et « Our Birds » de Iandry Randriamandroso en 2024 / « Objects with Soul » de Kiady Ratovoson en 2025.
Elle a lancé la Design Fair “ Madagascar Design Gaze” https://malagasy-design-gaze.com en juin 2025.
Ihoby Rabarijohn a été par ailleurs membre du jury du prix d’art contemporain malgache organisé par la Fondation H : Paritana 2025.
Elle a pris part à l’organisation de différents projets culturels internationaux (Art Exception d’Afrique : Africa 2020, Artcurial, Paris / La Voix, le Loin,Raharimanana,
Musée de Bibracte, Centre International dArt et du Paysage de l île de Vassivière…).
Direction artistique
Initiatrice du projet Antson’ny tontolo miaina, commissaire d’exposition et Art Advisor, elle a fait partie de l’équipe noyau qui a organisé et promu la première Pavillon de Madagascar à la Biennale de Venise en 2019.
Elle fut la coordinatrice de l’exposition du photographe Malgache le plus renommé dans l’île, Pierrot Men, au festival PhotoSaintGermain en 2019 (23e édition Paris Photo).
Elle a aussi participé à des projets artistiques pour la promotion d’artistes et designers Malgaches (Diary Nofy / membre du comité de sélection pour l’appel à projets « Demain sera Mien 2020 » / curatrice de l’ exposition « Instantanés de Résilience » de Fifaliana Nantenaina et Ines Ramerison en 2020 / coordinatrice de la première édition de Tana Design Week (2022) / curatrice des expositions à Flow Gallery : « Toy ny Ranomasina » de Richianny Ratovo en 2022 / « Essence de l’âme » de Dadee Andrianaivoson en 2023, « Flow with Emotions » de FANJAR en mai 2024, « Our Birds, Ny Vorontsika » de Iandry Randriamandroso en septembre 2024 / curatrice de l’installation « La Voix, le Loin » de Raharimanana au Musée de la photographie de Madagascar en 2023.
Elle a pris part à l’organisation de différents projets culturels internationaux (Art Exception d’Afrique : Africa 2020, Artcurial, Paris / La Voix, le Loin, Raharimanana, Musée de Bibracte, Centre International d’Art et du Paysage de l’île de Vassivière…).
LinkedIn : http://linkedin.com/in/irabarijohn
Cécile Bourne – Farrell, curator
+44(0)7949959726
NW19UY London
https://www.cecile-bourne-farrell.com/
Aica, Awita and Cimam member
Present and up-coming:
-‘Mers, Terres & Corps traversés’/‘Seas, Lands & Bodies Crossed’, April 28th. till May 21, La Traverse, Marseille with Malala Andrialavidrazana, Francis Alÿs, Shivanjani Lal, Louisa Marajo, Tuli Mekondjo, Otobong Nkanga and Jean-Paul Thibeau https://www.latraversemarseille.fr/event
-‘Antson’ ny tontolo miaina/Interpeller le vivant’, Antananarivo, Madagascar, May 20-June 5th., with Malala Andrialavidrazana, Dadee Andrianaivoson, Cyrille Cornu, Fanjar, Felana Rajaonarivelo, Mickael Green , Nature Attitude, Miora Rajaonary, Landry Randriamandroso, Richiany Ratovo, Mialy Rajjhonson a collaboration with Ihoby Rabarijohn, co-curator
-‘A Dobradiça biennale’, Mação, Portugal, 2023 https://adobradica.com/WHAT
-Curator of visual materials on the project, Mapping Injury, Principal Investigator, Vivienne Jabri, funded by a UKRI Frontier Research Grant (Horizon Europe Guarantee), King’s College London.
Amalia Ramanankirahina
Elle est une artiste plasticienne franco-malgache dont la pratique artistique diversifiée inclut le dessin, les installations et les photomontages. Titulaire d’un master en conservation-restauration des biens culturels de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, elle mène une carrière parallèle en tant que restauratrice d’œuvres d’art dans des musées nationaux renommés tels que le musée du Quai Branly. Elle a enseigné à l’Université Paris I et intervient régulièrement à l’Institut National du Patrimoine (INP).
Amalia a participé à de nombreuses expositions à l’international, notamment « Mémoria » à la Fondation H à Antananarivo (2024), « The View From Here », une exposition itinérante entre les États-Unis et Dakar, « Afrotopia » aux Rencontres de Bamako (2018), « Guess Who’s Coming to Dinner? » à la Richard Taittinger Gallery (2015) à New York, et les Biennales de Dakar (2010, 2012).
Son œuvre explore les thèmes des migrations, des ruptures et des métissages, en tissant des liens entre son expérience personnelle et sa biographie franco-malgache. Elle s’interroge également sur l’exploitation des ressources naturelles en écho avec l’histoire des déplacements humains et des destructions coloniales. Refusant toute assignation identitaire fixe, son travail est en constante évolution.
Son travail artistique a été publié dans la revue américaine Transition et par l’African Photography Initiatives. Elle a également participé à des débats dans des institutions prestigieuses comme la Maréchalerie, l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), le Musée du Quai Branly et dernièrement à la Fondation H à Antananarivo.
Amalia est revenue à Madagascar en 2024 pour une résidence de production dans le cadre de l’exposition « Memoria : récits d’une autre Histoire », où elle poursuit sa série « Jardins d’essais » en référence aux jardins coloniaux, aux migrations humaines à travers le prisme des plantes et des récits botaniques avec l’installation « Échafaudage d’histoires ».
Instagram: @amalia_ramanankirahina
SIte web : www.rama-lesite.com
Nom : Railovy (malgache), Drongo (français), Dicrurus forficatus (Linné)
Origine : Madagascar
ET SI ENTRE RAILOVY ET L’ENVAHISSANTE KALABERA UNE NOUVELLE HISTOIRE D’AMOUR SE RACONTAIT
SUR LES RUINES DU DESASTRE ECOLOGIQUE ?
Description : Passereau, au don d’imitateur sans pareil. Malin, avec une capacité d’adaptation
remarquable, il observe les autres groupes d’oiseaux et imite le chant de leurs prédateurs pour
s’approprier leur nourriture. Un comportement appelé kleptoparasitisme.
Railovy, comme dans les contes malgaches, se révèle un petit roi d’adaptabilité de la forêt.
Nom : Kalabera, Radeka (malgache), Lantana camara (Linné)
Origine : Amérique
QUELLES PUISSANCES PROLIFERANTES POUR QUEL AVENIR ?
Description : Introduite au 19ème siècle, classée EEE (espèce exotique envahissante). Prospère dans les
ruines, étouffe le nid du Railovy, tout en lui offrant un abri. Paradoxalement, cette invasive issue de
l’histoire humaine de notre civilisation agro-industrielle soignerait certaines maladies de la mémoire
humaine. Quelles puissances proliférantes pour quel avenir ?
Nom : Papango (malgache), Busard de Madagascar (français), Circus macrosceles (Linné)
Origine : Madagascar
COMMENT DEVENIR OISEAU ?
Description : Oiseau de proie. classé comme espèce en danger en raison de la destruction de son habitat
causée par la déforestation, l’expansion des terres agricoles et la chasse.
Danse du Papango
Le Papango inspire les Baras à incorporer ses mouvements dans leur danse rituelle complexe appelée la
« Danse du Papango ». Le danseur rapide et précis simule l’attaque, piétine, grimpe, saute. Papango et
humain s’interpénètrent, connectant le monde spirituel et naturel.
Andri Marcel
Né en 1995 à Antananarivo, Madagascar, est un artiste engagé dont le parcours créatif est profondément ancré dans la sensibilisation à l’environnement.
Autodidacte en mosaïque, il se distingue par ses œuvres explorant les visages humains et leurs émotions.
Depuis 2021, il a participé à de nombreuses expositions collectives, utilisant l’art comme un outil de réflexion sociale. Ses œuvres ont été présentées dans divers lieux et événements dans la capitale tels que la Galerie VELLUTINI, où il a participé à l’Exposition “Ephémère”, ainsi qu’au Salon des Déchets au NOVOTEL & Convention. Il a également collaboré à des expositions telles que « Omeo Aina Vao » en 2022 et « Ny Vehivavy » en 2021 à La Teinturerie. Sa formation a été enrichie par le Programme Ainga de la Fondation H en 2022, où il a acquis des compétences essentielles pour structurer sa carrière artistique. En 2023, il a été récompensé par le Prix de la meilleure idée et du meilleur concept pour son projet éducatif environnemental innovant, visant à créer des œuvres d’art à partir de déchets afin de mettre en valeur les espèces endémiques de Madagascar. Ce prix a été décerné par l’AJPER. Il a également participé au Festival d’Art Urbain, un événement annuel dédié à l’art par La Teinturerie Association des Artistes. Il a joué un rôle de mentor en tant que coach artistique pour les enfants dans l’émission DEMOKR’ANKIZY.
Par ailleurs, en 2020, il a mené une initiative de collecte de déchets pour fabriquer des sacs écologiques à partir de matériaux recyclés.
Le travail de Andri Marcel témoigne de l’interconnexion entre l’art, l’environnement et les récits personnels, éveillant les consciences sur les défis environnementaux tout en explorant les vastes possibilités créatives offertes par les déchets.
L’oiseau COUA, 2024
Collage sur toile, lamba soga de Madagascar, tong, sandales, scoubidou.
« L’oiseau COUA » explore la relation entre l’homme et la nature à travers une technique de collage artistique en mosaïque. Des sandales et tongs récupérées, symbolisant le parcours de chaque individu sur cette terre. Ces objets du quotidien deviennent des témoins de l’âme humaine, portant en eux les traces de nos pas et les poussières de notre environnement, de sa terre natale.
« L’oiseau COUA » est une célébration de la vie, de la nature et de l’environnement, un hommage à la beauté qui nous entoure.
technique mixte, collage sur toile, récupération déchet kapa, peinture à l’huile.
67*87 cm
Empreintes de pieds d’enfant rouges comme la couleur pour alerter mais aussi celle de la passion et de l’espoir ?
Neuf oiseaux qui suivent ses pas, neuf, le nombre des espèces de Coua qui n’ont pas encore disparu.
Le Coua, un des oiseaux endémiques de Madagascar, porte ici le souhait de connecter les générations futures, au vivant. Tous ensemble.
Madagascar compte parmi les pays reconnus pour sa biodiversité exceptionnelle. Ici comme partout ailleurs, l’arbre porte une symbolique touffue.
Dendrophile de Antson’ny tontolo miaina interroge : comment l’amour des arbres peut nous ancrer dans le soin de notre terre devenue si rouge sanglante et élever l’espoir d’un environnement plus vert pour réenchanter le futur ?
L’arbre est un sujet éternel qui accompagne la création littéraire et artistique, une constante dans la peinture notamment car il est aux côtés de tous les vivants.
De la racine, en passant par la sève, le tronc, les branches, les feuilles et parfois les fruits ; les symboles de l’arbre comme image de la vie et la manière d’exprimer la métaphore sont plurielles.
Dans nos propres contes, légendes et proverbes mais aussi notre quotidien, la forêt, les arbres incarnent le refuge du vivant, du sauvage, de l’inconnu, du sacré et peuvent autant susciter la peur que la fascination.
Participatives, surprenantes ou plus contemplatives, les œuvres des 11 artistes diversifient les approches arborescentes pour souligner l’importance de l’arbre dans l’écosystème ainsi que l’immensité de l’amour qu’on lui porte.
Partenaires
Partenaires entreprises
Orinasa manohana
Amis d’Interpeller le vivant
Namana mpiara-dia amin’ny Antson’ny tontolo miaina
Communication
Serasera
Partenaires médias
Haino aman-jery manohana
Communiqué
de presse
Depuis sa première édition, l’exposition Antson’ny tontolo miaina (Interpeller le vivant), initiée et proposée par la curatrice indépendante Ihoby Rabarijohn, associe artistes, designers, créateurs et penseurs pour construire un espace commun qui reconnecte avec la nature par l’émerveillement.
Après avoir interrogé la place du vivant (2023) puis célébré les oiseaux de
Madagascar avec Ravorona (2024), cette troisième édition poursuit la réflexion autour de l’amour des arbres (Dendrophile) lors du rendez-vous artistique annuel dans la zone Zital, Ankorondrano du 17 janvier au 06 février 2026.
Le thème Dendrophile, met en lumière les arbres en tant que sources d’émotions. En s’appuyant sur la richesse de la biodiversité malgache, l’exposition explore comment l’arbre peut devenir à la fois symbole et acteur de notre rapport au vivant.
Dendrophile de Antson’ny tontolo miaina interroge : comment l’amour des arbres peut nous ancrer dans le soin de notre terre devenue si rouge sanglante et élever l’espoir d’un environnement plus vert pour réenchanter le futur ?
Dans nos propres contes, légendes et proverbes mais aussi notre quotidien, la forêt, les arbres incarnent le refuge du vivant, du sauvage , de l’inconnu, du sacré et peuvent autant susciter la peur que la fascination.
Participatives, surprenantes ou plus contemplatives, les œuvres des 10 artistes diversifient les approches arborescentes pour souligner l’importance de l’arbre dans l’écosystème ainsi que l’immensité de l’amour qu’on lui porte.
Informations pratiques






